Ce point d'eau, foré dans le granit, bénéficiera à l'école maternelle à proximité (50 enfants) et aux habitants du quartier 7 (ấp 7), soit 150 familles (480 personnes), un robinet est accessible au public et une réserve de 1.500 litres a été installée pour palier aux coupures de courant. Nous remercions "FIMB" et "BASAID" pour le soutien qu'ils ont apporté à ce projet vital pour la population locale.


Jeff vous livre son témoignage :
Etablir un lien avec les Enfants défavorisés du Vietnam.
Aider les enfants défavorisées est un problème à court, moyen et long terme et les « Enfants du Dragon » essayent de répondre à ces trois besoins. A court terme, l'association apporte une aide matérielle immédiate quand un enfant est découvert le matin devant la porte d'un des orphelinats que nous aidons. Ce sont des visites médicales et des lunettes, la présence de volontaires qui se dépensent sans compter pour améliorer le quotidien, c'est aussi l'amélioration de leur condition de vie par la rénovation ou l'extension des orphelinats que nous supportons. A moyen terme, le soutien scolaire, les cours d'anglais ou de français sont là pour aider les enfants à avoir la meilleure scolarité possible et enfin par des bourses permettre aux meilleurs d'entre eux de pouvoir faire des études et briser le cercle orphelin et pauvreté qui se répète de génération en génération.
Et le parrainage dans tout cela ? Le parrainage est la réponse à ces trois questions. Tout les mois l'argent reçu permet d'améliorer la vie quotidienne des enfants, les dons permettent d'aider les enfants dans leur scolarité, de la poursuivre le plus longtemps possible et offre aux enfants la chance d'avoir un métier et donc une vie meilleure.
Mais l'argent ne fait pas tout. Ceux qui sont sur le terrain, celles et ceux qui ont pu venir et visiter leurs filleuls ont pu remarquer combien la chaleur humaine, le besoin de contact sont importants pour les enfants. Toutes ces victimes de l'abandon doivent se construire une identité, dépasser ce traumatisme et les parrains ont là un rôle capital.
Pour les enfants, avoir un parrain a l'autre bout du monde est une idée abstraite mais des que le contact s'établit, le lien se crée et tout change.
Lors des deux premiers samedi d'octobre, nous avons à nouveau permis aux enfants de « Truyen Tin » et de « Minh Tam » de pouvoir échanger avec leurs parrains et marraines. Grâce à la magie d'internet, la personne là bas était ici avec eux. Ce n'était plus une idée mais une réalité, une personne en chair et en os, que l'on voit, à qui on parle, qui nous parle, que l'on voudrait toucher.
Cinq enfants à « Truyen Tin » et six à « Minh Tam » ont eu cette chance de pouvoir voir ceux qui à l'autre bout du monde les aident, se préoccupent d'eux. L'émotion était forte dans le regard de ceux qui avaient pu parler à leur papa ou à leur maman de France, les voir chez eux, avec leurs enfants, un petit chat. Et la tristesse aussi de ceux dont les parrains ne pouvaient pas être disponibles ces jours là était toute aussi présente. La même émotion se lisait dans le regard des parrains au moment de se dire au revoir.
Parrains, marraines, ces deux samedi nous ont offerts deux journées très fortes, très riches en émotions, qui montrent toute votre place dans le c½ur des enfants et combien au delà de l'argent verse tout les mois, votre attachement est important pour ces petits en besoin de repaire. Merci a vous tous et rendez vous début décembre pour de nouvelles rencontres avec vos enfants. (Jean-François Duboc)

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