Des maisons pour les plus pauvres au Vietnam.
16/09/2012 : Remise officielle de 5 "maisons d'affection" (nhà tình thương) au plus pauvres de la commune de Xã Gia Canh, Huyện Định Quán, Tỉnh Đồng Nai - Việt Nam
Ces 2 dernières années nous avons construit 17 maisons, 2 stations de traitement d'eau potable, des puits... Offert 50 bicyclettes, 100 bourses scolaires à des élèves et collégiens de cette commune rurale...
Ces 2 dernières années nous avons construit 17 maisons, 2 stations de traitement d'eau potable, des puits... Offert 50 bicyclettes, 100 bourses scolaires à des élèves et collégiens de cette commune rurale...
La fête du "Vu lan" - Acte de piété filiale

09/09/2012 : Aujourd'hui à la pagode "Minh Tam" avait lieu la fête de Vu Lan, c'est l'une des plus grande fête bouddhique de l'année et une bonne occasion pour les personnes de se souvenir de leurs ancêtres et d'exprimer leur respect envers leurs grands-parents et parents.
Lors de cette grande fête bouddhique, les croyants rendent hommage chez eux à l'autel de leurs ancêtres. En même temps, ils préparent à l'entrée de leur maison un petit autel, en faisant des offrandes de nourriture et de cadeaux pour les âmes errantes des morts oubliés. Les gens participent, en outre, à plusieurs activités : pèlerinages, visites de pagodes, régime végétarien, activités charitables, offrandes de papiers votifs pour les morts... Au Vietnam, cette fête n'est plus exclusivement réservée aux bouddhistes. Elle est devenue une tradition pour tous.
Et la légende raconte que...
il était une fois une dame méchante au nom de Thanh Ðe. Elle était impitoyable envers les pauvres et surtout envers les mendiants. Elle ne faisait jamais aumône et chassait tout mendiant qui se présentait au portail de sa maison.
Elle n'hésitait pas à piétiner des grains de riz, recueillis par les pauvres paysans s'échinant à longueur d'année sur leurs terres. Elle se moquait des bonzes et des bonzesses en cherchant à rompre leur quiétude. Elle blasphémait Bouddha, méprisait les esprits et offrait à la pagode des victuailles de jeûne auxquelles elle avait mêlé des aliments carnés.
Malgré les conseils de son fils Mục-kiền-liên qui fut un bonze de haute vertu, elle ne l'écoutait guère. A sa mort, elle rejoignit le Royaume des Morts et dut payer ses fautes commises dans le monde des vivants : s'asseoir sur un lit à clous, porter sur la tête un seau rempli de sang, rester affamée et assoiffée car tout aliment qu'on lui mettait dans sa bouche se fondait en sang et se muait en flamme.
Mục-kiền-liên, une fois l'illumination atteinte, put descendre dans le Royaume des Morts pour voir sa mère. Il fut témoin des châtiments qu'elle encourut. Il ne put rien pour changer le cours justicier du décret céleste et ne put pas non plus se substituer à sa mère. Il fut obligé d'aller voir Bouddha et demanda grâce à ce dernier. Celui-ci lui ordonna d'organiser au 15ème jour du 7ème mois lunaire, la cérémonie de Vu Lan, au cours de laquelle il pourrait solliciter la remise de peine pour sa mère avec les prières et l'aumône.
De retour sur terre, Mục-kiền-liên, le jour venu, dressa un autel en hommage à Bouddha tout en faisant aumône et cérémonie bien austère et fervente.
Thanh Ðe, dans le Royaume des Morts, prit conscience de la souffrance comme elle fut sensible à la faim et à la soif. Les difficultés qu'elle rencontrait l'amenaient à se départir au fur et à mesure de sa nature méchante et à connaître le remords.
La piété de Mục-kiền-liên remua la porte du Ciel. Le père céleste réexamina le cas de Thanh De, constata qu'elle avait pu se repentir et l'acquitta. Il fut permis à Mục-kiền-liên de descendre dans l'enfer ramener sa mère à la vie. Depuis lors, Thanh De, de tout coeur, honora Bouddha, respecta les bonzes, secourut les pauvres.
En s'inspirant de cet exemple, les enfants pieux, selon la coutume vietnamienne, au 15ème jour du 7ème mois lunaire, érigent un autel à la mémoire des défunts et font aumône aux pauvres.
Lors de cette grande fête bouddhique, les croyants rendent hommage chez eux à l'autel de leurs ancêtres. En même temps, ils préparent à l'entrée de leur maison un petit autel, en faisant des offrandes de nourriture et de cadeaux pour les âmes errantes des morts oubliés. Les gens participent, en outre, à plusieurs activités : pèlerinages, visites de pagodes, régime végétarien, activités charitables, offrandes de papiers votifs pour les morts... Au Vietnam, cette fête n'est plus exclusivement réservée aux bouddhistes. Elle est devenue une tradition pour tous.
Et la légende raconte que...
il était une fois une dame méchante au nom de Thanh Ðe. Elle était impitoyable envers les pauvres et surtout envers les mendiants. Elle ne faisait jamais aumône et chassait tout mendiant qui se présentait au portail de sa maison.
Elle n'hésitait pas à piétiner des grains de riz, recueillis par les pauvres paysans s'échinant à longueur d'année sur leurs terres. Elle se moquait des bonzes et des bonzesses en cherchant à rompre leur quiétude. Elle blasphémait Bouddha, méprisait les esprits et offrait à la pagode des victuailles de jeûne auxquelles elle avait mêlé des aliments carnés.
Malgré les conseils de son fils Mục-kiền-liên qui fut un bonze de haute vertu, elle ne l'écoutait guère. A sa mort, elle rejoignit le Royaume des Morts et dut payer ses fautes commises dans le monde des vivants : s'asseoir sur un lit à clous, porter sur la tête un seau rempli de sang, rester affamée et assoiffée car tout aliment qu'on lui mettait dans sa bouche se fondait en sang et se muait en flamme.
Mục-kiền-liên, une fois l'illumination atteinte, put descendre dans le Royaume des Morts pour voir sa mère. Il fut témoin des châtiments qu'elle encourut. Il ne put rien pour changer le cours justicier du décret céleste et ne put pas non plus se substituer à sa mère. Il fut obligé d'aller voir Bouddha et demanda grâce à ce dernier. Celui-ci lui ordonna d'organiser au 15ème jour du 7ème mois lunaire, la cérémonie de Vu Lan, au cours de laquelle il pourrait solliciter la remise de peine pour sa mère avec les prières et l'aumône.
De retour sur terre, Mục-kiền-liên, le jour venu, dressa un autel en hommage à Bouddha tout en faisant aumône et cérémonie bien austère et fervente.
Thanh Ðe, dans le Royaume des Morts, prit conscience de la souffrance comme elle fut sensible à la faim et à la soif. Les difficultés qu'elle rencontrait l'amenaient à se départir au fur et à mesure de sa nature méchante et à connaître le remords.
La piété de Mục-kiền-liên remua la porte du Ciel. Le père céleste réexamina le cas de Thanh De, constata qu'elle avait pu se repentir et l'acquitta. Il fut permis à Mục-kiền-liên de descendre dans l'enfer ramener sa mère à la vie. Depuis lors, Thanh De, de tout coeur, honora Bouddha, respecta les bonzes, secourut les pauvres.
En s'inspirant de cet exemple, les enfants pieux, selon la coutume vietnamienne, au 15ème jour du 7ème mois lunaire, érigent un autel à la mémoire des défunts et font aumône aux pauvres.

Mục-kiền-liên
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